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Textes liturgiques - Funérailles

Voici des propositions de textes. A vérifier avec la paroisse qui vous accompagne.

Textes liturgiques reproduits avec l'autorisation de l'AELF.

Premières lectures

Lecture du livre de Job (Chapitre 19, 1.23-27a)

 

Job prit la parole et dit :
« Ah, si seulement on écrivait mes paroles,
si on les gravait sur une stèle
avec un ciseau de fer et du plomb,
si on les sculptait dans le roc pour toujours !

Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant,
que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ;
et quand bien même on m’arracherait la peau,
de ma chair je verrai Dieu.

Je le verrai, moi en personne,et, si mes yeux le regardent,il ne sera plus un étranger. »

Lecture du Livre d'Isaïe (Chapitre 25 - 6a, 7-9)

En ce jour-là
le Seigneur de l’univers,
préparera pour tous les peuples
un festin sur sa montagne.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil
qui enveloppe tous les peuples
et le linceul
qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours.

Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages,et par toute la terreil effacera l’humiliation de son peuple.Le Seigneur a parlé.

 

Et ce jour-là, on dira :
« Voici notre Dieu,
en lui nous espérions, et il nous a sauvés ;
c’est lui le Seigneur,
en lui nous espérions ;
exultons, réjouissons-nous :
il nous a sauvés ! »

Lecture du livre de la Sagesse (Chapitre 2, 23 - 1-6.9)

Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité.
Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé,
ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,
et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes,
ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.

Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset,
il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite,
il les accueille.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.

Lecture du livre des Lamentations (Chapitre 3, 16-26)

Tu enlèves la paix à mon âme,
j’ai oublié le bonheur ;
J’ai dit : « Mon assurance a disparu,
et l’espoir qui me venait du Seigneur. »


Rappelle-toi ma misère et mon errance,
l’absinthe et le poison.
Elle se rappelle, mon âme, elle se rappelle ;
en moi, elle défaille.


Voici ce que je redis en mon cœur,
et c’est pourquoi j’espère :

Grâce à l’amour du Seigneur,

nous ne sommes pas anéantis ;ses tendresses ne s’épuisent pas ;

elles se renouvellent chaque matin,
oui, ta fidélité surabonde.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage,
c’est pourquoi j’espère en lui. »


Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le cherche.
Il est bon d’espérer en silence
le salut du Seigneur.

Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Chapitre 6, 3-9)

Frères,
Ne le savez-vous pas ?
Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle,
nous aussi,
comme le Christ
qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne,
nous le serons aussi par une résurrection
qui ressemblera à la sienne.

Nous le savons :
l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que le corps du péché soit réduit à rien,
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.

Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Chapitre 8, 18-23)

Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance, nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps.

Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Chapitre 8, 31b-35.37-39)

Frères,
si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils,
mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :
alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ;
bien plus, il est ressuscité,
il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?
la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ?
le dénuement ? le danger ? le glaive ?

Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés.
J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie,
ni les anges ni les Principautés célestes,
ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Chapitre 14, 7-9.10c-12)

Frères,
En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même,
et aucun ne meurt pour soi-même :
si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ;
si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort,
nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie,

c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Tous, en effet, nous comparaîtrons
devant le tribunal de Dieu.
Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur,
tout genou fléchira devant moi,
et toute langue proclamera la louange de Dieu.
Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.

Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (Chapitre 15, 1-5.11)

Frères,
Nous proclamons que le Christ est ressuscité
d’entre les morts ;
alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer
qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
Car si les morts ne ressuscitent pas,
le Christ non plus n’est pas ressuscité.
Et si le Christ n’est pas ressuscité,
votre foi est sans valeur,

vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;
et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ
sont perdus.
Si nous avons mis notre espoir dans le Christ
pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (Chapitre 15, 12.16-20)

Frères,
Nous proclamons que le Christ est ressuscité
d’entre les morts ;
alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer
qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
Car si les morts ne ressuscitent pas,
le Christ non plus n’est pas ressuscité.
Et si le Christ n’est pas ressuscité,

votre foi est sans valeur,
vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;
et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ
sont perdus.
Si nous avons mis notre espoir dans le Christ
pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (Chapitre 15, 51-54.57)

Frères,
C’est un mystère que je vous annonce :
nous ne mourrons pas tous,
mais tous nous serons transformés,
et cela en un instant, en un clin d’œil,
quand, à la fin, la trompette retentira.
Car elle retentira,
et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous, nous serons transformés.
Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes

revête ce qui est impérissable ;
il faut que cet être mortel
revête l’immortalité.
Et quand cet être périssable
aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel
aura revêtu l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.

Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (Chapitre 4, 13-14.17d-18)

Frères,
Nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
Jésus, nous le croyons,

est mort et ressuscité ;

de même, nous le croyons aussi,
ceux qui se sont endormis,
Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
Réconfortez-vous donc les uns les autres
avec ce que je viens de dire.

Lecture de la Seconde Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée (Chapitre 2, 8-13)

Bien aimé,
souviens-toi de Jésus Christ,
ressuscité d’entre les morts,
le descendant de David :
voilà mon évangile.
C’est pour lui que j’endure la souffrance,
jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur.
Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis,
afin qu’ils obtiennent, eux aussi,
le salut qui est dans le Christ Jésus,
avec la gloire éternelle.

Voici une parole digne de foi :
Si nous sommes morts avec lui,
avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve,
avec lui nous régnerons.
Si nous le rejetons,
lui aussi nous rejettera.
Si nous manquons de foi,
lui reste fidèle à sa parole,
car il ne peut se rejeter lui-même.

Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (Chapitre 3, 14.16-20)

Bien-aimés,
Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie,
parce que nous aimons nos frères.
Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.


Voici comment nous avons reconnu l’amour :
lui, Jésus, a donné sa vie pour nous.
Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.


Celui qui a de quoi vivre en ce monde,
s’il voit son frère dans le besoin
sans faire preuve de compassion,
comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

Petits enfants,
n’aimons pas en paroles ni par des discours,
mais par des actes et en vérité.


Voilà comment nous reconnaîtrons
que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ;
car si notre cœur nous accuse,
Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît toutes choses.

Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (Chapitre 4,7-10)

Mes bien-aimés,
aimons-nous les uns les autres,
puisque l’amour vient de Dieu.
Celui qui aime est né de Dieu
et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas
n’a pas connu Dieu,
car Dieu est amour.

Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : 

Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.

Voici en quoi consiste l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
mais c’est lui qui nous a aimés,
et il a envoyé son Fils
en sacrifice de pardon pour nos péchés.

Lecture de l’Apocalypse de Saint Jean (Chapitre 21, 1-5a.6b-7)

Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre
s’en étaient allés
et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle,
je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
prête pour les noces,
comme une épouse parée pour son mari.

Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône.

Elle disait :

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;il demeurera avec eux,et ils seront ses peuples,

et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur :
ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
« Voici que je fais toutes choses nouvelles.
Moi, je suis l’alpha et l’oméga,
le commencement et la fin.
À celui qui a soif,
moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement.
Tel sera l’héritage du vainqueur ;
je serai son Dieu, et lui sera mon fils. »

Evangiles

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (Chapitre 5, 1-12) - Les Béatitudes

En ce temps là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.

 

Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (Chapitre 11, 25-28)

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils,

sinon le Père,
et personne ne connaît le Père,
sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (Chapitre 25, 31-46)

En ce temps là, Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
“Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume préparé pour vous
depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :

“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
“Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi :
“Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif,
être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc (Chapitre 15, 33-34a.c 37-39 ; Chapitre 16,1-6)

Jésus avait été mis en croix.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
« Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
ce qui se traduit :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Puis Jésus, poussant un grand cri, expira.
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Le sabbat terminé,Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
 

achetèrent des parfums
pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc (Chapitre 12, 35-38.40)

En ce temps là, Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens
qui attendent leur maître à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là
que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,

les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !


Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc (Chapitre 23, 33-34.39-46.50-53)

Lorsque les soldats furent arrivés au lieu dit : Le Crâne
(ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,l’un à droite et l’autre à gauche.
Jésus disait :
« Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
« N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
« Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »

Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri :
« Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
Et après avoir dit cela, il expira.
Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ;
c’était un homme bon et juste,
Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul
et le mit dans un tombeau taillé dans le roc,
où personne encore n’avait été déposé.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc (24, 13-35)

Le même jour, (c’est-à-dire le premier jour de la semaine)
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? »
Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour
qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela
pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 3, 16-17)

Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui
ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui,
le monde soit sauvé.

Évangile de Jésus Christ selon St Jean (Chapitre 6, 37-40)

En ce temps là, Jésus disait à la foule :
« Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui
ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 6, 51-58)

En ce temps là, Jésus disait aux foules :
« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 11, 17-27)

À son arrivée à Béthanie,
Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem
– à une distance de quinze stades
(c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie
au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »

Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 11, 32-45)

Lazare, l’ami de Jésus, était mort depuis quatre jours.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit :
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait,
et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion,
il fut bouleversé, et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau.C’était une grotte fermée par une pierre.Jésus dit : « Enlevez la pierre. »

Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 12, 24-28)

Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.

 

Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ?
– Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait :
« Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 14, 1-6)

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.

Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »


Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 17, 1-3.24-26)

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent,
toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis,

ils soient eux aussi avec moi et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé
avant la fondation du monde.
Père juste,
le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu,
et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Chapitre 19, 17ab.18.25-30)

Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit
Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui :
un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère,
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela,
sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre,
Jésus dit : « Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

En partenariat avec le diocèse d'Angers et Bayard Musique

Textes liturgiques reproduits avec l'autorisation de l'AELF

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